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Auteur Principal
Pierron Gerard
Responsabilité
Editeur
Le P'tit Chariot
Année d'édition
2013
Genre
Chanson Francophone
Public
Indéterminé (tout public)
Support
Audio
Audio

Chansons en charentaises

https://mediatheque-murs-erigne.fr/images/covers/CHANSONS-EN-CHARENTAISES_PIERRON-GERARD-NOT0000019535.jpg


Description matérielle :
CD Audio,
Enregistrement sonore musical,

Lien(s) :

Sujets :
Scène 49 -- Musiciens angevins

Résumé :
L'encyclopédie libre Créer un compte Outils personnels Gérard Pierron Article Discussion Lire Modifier Modifier le code Voir l’historique Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2013). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ? Page d’aide sur l’homonymie Pour les articles homonymes, voir Pierron. Gérard Pierron une illustration sous licence libre serait bienvenue BiographieNaissance 14 octobre 1945 (77 ans) Thouars Nationalité Française Activité Chanteur modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle Gérard Pierron, né le 14 octobre 1945 (77 ans) à Thouars (Deux-Sèvres), est un auteur-compositeur-interprète français. Il s'est fait connaitre en mettant en musique et en interprétant les textes du poète Gaston Couté (1880-1911) dans ses deux premiers albums en 1977 et 1979. Dès le tout début des années 1980, il « s'est forgé un style »1 et ce « professionnel de la rêverie » a « commencé à s'imposer parmi les grands »2. Il est également l'un des principaux compositeurs d'Allain Leprest pour lequel il a écrit plusieurs dizaines de musiques. Ses nombreux albums, souvent à thème, relèvent de la fabrication artisanale de haute qualité. Ils sont l'occasion d'interpréter et de mettre en valeur des textes du patrimoine poétique français écrits par des auteurs plus ou moins célèbres mais toujours choisis avec soin pour la qualité de leur poésie : en plus de Couté et de Leprest, on peut citer Eugène Bizeau, Louis Brauquier (dont il a mis en musique une vingtaine de textes), René Guy Cadou, Jean Cassou, Léo Ferré, Maurice Genevoix, André Hardellet, Émile Joulain, Jules Laforgue, Lanza del Vasto, Valery Larbaud, Jean Moiziard, Gérard de Nerval, Norge, Patrick Piquet, Raymond Queneau, Jean Richepin, Charles Trenet ou Jean Villard Gilles. Il compose le plus souvent la musique qui accompagne ces textes. Il interprète également ses propres chansons. Gérard Pierron est aussi un artiste de scène où il se révèle là encore généreux, modeste et chaleureux. Son travail a été récompensé trois fois[réf. souhaitée] par l'Académie Charles-Cros, en 1981 pour son album, « Gérard Pierron chante Gaston Couté » et en 1986 pour l'album collectif « Les Cent Printemps des Poètes », avec Alain Meilland et Michel Grange, enregistré en public au Printemps de Bourges3. Il a reçu le Prix Jacques-Douai en 2007. Gérard Pierron est le père de François Pierron, contrebassiste, accompagnant le chanteur français Loïc Lantoine. Auteur, compositeur, interprète, Gérard Pierron est un passeur de la poésie française. Il se défini comme un "chineur de poètes" et comme tel, il met en musique, en s'entourant toujours de musiciens de grand talent, des textes d'auteurs tels que Gaston Couté, Louis Brauquier, Allain Leprest,  Lanza del Vasto, Gérard de Nerval et bien d'autres. Dans ses yeux, les rivages de Terre-Neuve et dans son sang, la Loire, dans son coeur la générosité, dans sa vie la modestie et la chaleur. Trois fois récompensé par l'académie Charles Cros, ce troubadour de la langue française n'a de seule volonté que de faire partager son amour pour "Les trésors perdus" qui, grâce à lui ne le sont plus... L’universel, c’est le local moins les murs : Gérard Pierron pourrait reprendre à son compte ce credo, lui qui n’a pas son pareil pour s’approprier des auteurs rares et les rendre accessibles à tous, par la grâce d’une mélodie sans âge. Exemple parfait de cette réussite, Les Mangeux d’Terre, mise en musique du poète anarcho-rural Gaston Couté, devenu quasiment un tube : refrain tellement évident que dès la première écoute, on croit le connaître depuis toujours, comme s’il s’agissait d’une chanson ancestrale transmise de bouche à oreille, de père en fils… alors qu’elle ne date en réalité que de la fin des années 70. Magie de ces mélodies limpides et populaires que le compositeur paraît enfiler sans effort – évidemment, il ne faut pas s’y fier : la belle ouvrage aux finitions parfaites cache souvent un rude labeur d’artisan en coulisses… Pour son nouveau disque, Chansons en charentaises, sous-titré "Poésie et magie de la boule de fort", l’artiste a choisi un point de départ microscopique : la boule de fort, jeu régional proche de la pétanque, mais d’un principe et d’une conception plus sophistiqués ; "sport" a priori méconnu, passe-temps privilégié de quelques villages d’Anjou. Chanté jadis par Emile Joulain, ce jeu a stimulé la rêverie de Gérard Pierron, attentif au cheminement lent de ces boules ciselées comme des objets d’art. Tout ceci n’est évidemment qu’un prétexte, thème imposé visant à mettre en branle l’imaginaire de ses auteurs : "la boule de fort, monsieur, c’est une idée qui roule", dit la première chanson, qui croise en chemin d’autres thématiques plus universelles – amitié, fête, vin, et haine de la flicaille… Pierron voit les cercles de boule comme les derniers bastions d’une fraternité vacillante, menacée par le capitalisme galopant et la maréchaussée ; "chapelles ouvrières" où de rudes paysans se laissent, entre deux parties, aller à la poésie… Amoureux des "poètes maladroits", il a commandé des textes aux gens du cru, voisins ou relations, connaisseurs du jeu et de la région. Mais authenticité rurale ne rime pas forcément avec laisser-aller : ces auteurs quasi-inconnus (Loïc Costes, Patrick Piquet, Gilbert Carpentier, Patrick Baladin, Dominique Solamens), loin d’être manchots, accouchent d’une poésie simple et belle, pleine d’humanité et de trouvailles – où les vers de mirliton côtoient d’authentiques bijoux. Pour encadrer ces nouveaux venus, Pierron a placé en ouverture et conclusion des textes d’Allain Leprest et Emile Joulain, poètes de renom, qui les chapeautent sans leur porter ombrage. Subtile élégance de l’hôte généreux, qui traite ses invités sur un pied d’égalité : les auteurs peuvent être charcutier, instituteur, épicier, ingénieur ou "professionnels" de la poésie... Portés par cette voix fraternelle, les hiérarchies s’effacent, et les auteurs débutants, épaulés par les plus chevronnés, livrent le meilleur d’eux-mêmes. Dans sa chanson, totalement inédite, Leprest trace une généalogie "légendaire" de la boule de fort, jeu marin sédentarisé. Il s’agit là d’une thématique chère à Pierron, celle du vieux loup de mer devenu campagnard – illustrée jadis par l’emblématique "Terre-Neuvas des Foins". Sur un accompagnement de guitare dépouillée, le chanteur entonne une mélodie fort simple ; puis, au fil des couplets, d’autres instruments s’immiscent, saxos alto et baryton, donnant un tour plus sophistiqué à ce qui semblait n’être, au premier abord, qu’une modeste bluette. C’est la grande intelligence du disque : pour illustrer cette pratique rurale, il fallait éviter la redondance d’une orchestration "terroir", à base de flonflons et musettes. Gérard Pierron l’a bien compris, qui a laissé ses musiciens, issus du jazz ou de la musique brésilienne, broder des arrangements subtilement complexes à ses chansons apparemment si simples. Ainsi, il évite de tomber le piège de la franchouillardise, et se garde bien de rejoindre la cohorte des "imbéciles heureux qui sont nés quelque part" : amour des régions ne signifie pas repli sur soi, et Pierron, citoyen du monde, teinte sa musique aussi bien de couleurs jazz, java ou bossa. Francis Jauvain (accordéon, accordina, saxo), Patrice Larose (guitare) et Tony Baker (piano, Fender) ont retenu le message de Nougaro : la danseuse de java ("Petite Etincelle") se cambre sous les chorus jazzy ; et l’hommage à "Poireau", inventeur de la boule, swingue comme dans un New Morning provincial ! Néanmoins, malgré ces pointures, l’album ne tombe jamais dans la vaine démonstration : la virtuosité des musiciens est au service des mélodies de Gérard Pierron, dont la voix claire et chaleureuse marie le savant au trivial, le poétique au prosaïque, l’universel au régional. Le disque est généreux, à l’image de son compositeur-interprète : dix-neuf plages, plus d’une heure de musique répartie entre chansons (une douzaine), textes lus ou récités, instrumentaux (trois)… Certains titres reposent sur une formule hybride, moitié parlée moitié chantée, où Pierron nous conte des histoires agrémentées de refrains. Dans son genre, La Leçon du Grand Père est un petit chef d’œuvre d’humanité, histoire de transmission d’un grand-père à son petit fils, au rythme lent d’une jument fraternelle. C’est beau, tendre, et la mélodie touche au cœur comme une berceuse. Malgré ses huit minutes, on ne s’en lasse pas une seconde. Il faudrait des heures pour recenser toutes les réussites de ce disque impeccable. Signalons entre autres "Les Magasins Bleus", fable anarcho-champêtre où la maréchaussée revient encore et toujours perturber les ébats de joyeux drilles nostalgiques des hécatombes chères à Brassens. Autre réussite, "Jour de Finale" recrée l’exaltation du village un jour de compétition. C’est drôle, gentiment anecdotique… mais avec en arrière-fond une de ces mélodies contagieuses dont Pierron a le secret, qui donne envie de faire "La La La" à tue-tête tandis qu’un joueur, visiblement éméché, prophétise : "tout ça finira mal, point final !"
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Exemplaires

Exemplaire Situation Statut Dewey / Cote Site Localisation Priorité Retour prévu
43199
En rayon Courant 8 PIE MÛRS-ÉRIGNÉ Section audio 0 --
30534
Sorti Courant 8 PIE MÛRS-ÉRIGNÉ Scène 49 0 15-05-2024

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