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Auteur Principal
Robin (titi) Thierry
Responsabilité
Editeur
Naive
Année d'édition
2004
Genre
Chanson Francophone
Public
Indéterminé (tout public)
Support
Audio
Audio

Alezane - l'anthologie

https://mediatheque-murs-erigne.fr/images/covers/ALEZANE-L-ANTHOLOGIE_ROBIN-TITI-THIERRY-NOT0000017702.jpg


Autres titres :
Petite mer (La)
Panolero
Rumba do vesou ii
Bleu indigo
Swing wassoulou
Réveil a la caravane
Fandangos maures
Salutations
Neem
Ma gavali
Chirmi mala
Anita (vers inst)
Rumba choucarde
Warda zina (el)
Amour s'envole (L')
Bicu rap

Description matérielle :
CD Audio,
Enregistrement sonore musical,

Sujets :
Europe De L'est De Méridionale:Scène 49 -- Musiciens angevins

Résumé :
Hierry Robin, dit Titi Robin ou Thierry "Titi" Robin, né le 26 août 19572 à Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire), est un musicien compositeur et improvisateur français. Il a développé un répertoire musical original se rattachant au monde méditerranéen, aux confluences des cultures gitanes, orientales et européennes. Il joue de la guitare, du buzuq et de l'oud et il est l’auteur exclusif de ses nombreux projets. Préliminaires artistiques : Titi Robin a construit dès le début de sa carrière un répertoire musical très personnel, cherchant une harmonie entre les différentes cultures qu’il côtoyait quotidiennement et l’ayant directement et profondément influencé, principalement gitanes et orientales, mêlées à l'environnement occidental. Avant que le courant des musiques du monde n’apparaisse, c’est au sein de ces deux communautés qu’il trouvera un écho sensible et encourageant, le milieu musical hexagonal dominant ne comprenant alors pas vraiment sa démarche. Les fêtes communautaires arabes et gitanes lui donnent l’occasion de tester la couleur originale de son approche musicale face à ces traditions riches dont il s’inspire mais qu’il n’imite pas, recherchant obstinément une voie qu’il lui semble exprimer avec le plus de justesse sa condition d’homme et d’artiste contemporain. Les musiciens qui l’accompagnent alors sont presque exclusivement originaires de ces minorités, comme le percussionniste berbère marocain Abdelkrim Sami qui restera longtemps à ses côtés. Dans sa démarche, pour citer quelques repères, le cantaor Camarón de la Isla, le maître du ‘oud, Munir Bashir, le chanteur Mohammad Reza Shajarian, le romancier Yasar Kemal, entre autres, sont de ces guides esthétiques permanents dans le cheminement de Titi Robin, auxquels il fait très tôt référence. Il en appelle également fréquemment à la poésie (Machrâb, Hafez, Seamus Heaney) et la peinture (Cézanne, Van Gogh) comme sources d'inspiration. On trouve au sein du livret d'un de ces futurs disques cette citation de Vincent Van Gogh : « Je ne sais si tu comprendras que l'on puisse dire de la poésie qu'en bien arrangeant des couleurs, comme on peut dire des choses consolantes en musique. » Les débuts : Au tout début des années 80, il commence à composer dans un style éminemment personnel, qu'il définit lui-même comme "méditérannéen" qu'il n'a pas quitté depuis. En 1984, il se produit (à la guitare, au ‘oud et au bouzouq) en duo avec Hameed Khan, joueur de tablâ indien originaire de Jaipur. Son répertoire instrumental se constitue petit à petit, ainsi que les bases de son style d’improvisation. Un disque : Duo Luth et Tablâ, maintenant épuisé, témoigne de cet univers profondément original. On y trouve certains thèmes comme « L'exil » qu'il jouera fréquemment tout au long de sa carrière et enregistrera dans de nouvelles orchestrations. En 1987, il crée le groupe « Johnny Michto », qui mêle la rythmique berbère marocaine, le bouzouq électrifié, la basse et les clarinettes et cornemuses : une tentative de proposer au public une alternative aux nombreuses formations rock, et mariant les cultures populaires des membres du groupe. Mais là encore, c’est la communauté maghrébine qui accueille le plus chaleureusement la formation, les Français de culture occidentale ayant du mal à situer ce style aux références inédites à l'époque. Le thème « Mehdi » qui deviendra par la suite une des mélodies les plus populaires de Titi Robin est jouée ici pour la première fois. Lors d'un concert qu'il donne à Nîmes entouré de musiciens rajasthanis, les cantaors flamencos Fosforito et Chano Lobato (en) se montrent enthousiasmés par son style et le musicien se sent alors encouragé à persévérer dans sa propre voie malgré sa marginalité (influencé par le flamenco, principalement dans sa forme vocale et poétique, il n'en jouera pourtant jamais et préfèrera échanger avec les artistes de ce monde musical). Alezane et ces vagues: En 2002, le compositeur réalise l’intégralité de la bande-originale du film de Manuel Boursinhac La Mentale (BO Naïve). Il relève alors le défi de répondre à une telle commande (accompagner à l'image un film policier) en utilisant exclusivement les éléments de langage de son propre style musical. En 2004, pour fêter 20 ans de carrière, paraît l'anthologie Alezane, double disque avec un livret riche conçu par le peintre et graphiste Éric Roux-Fontaine. Alezane est une sélection d’enregistrements de Titi présentée sous la forme de deux CD thématiques : « le jour » présente des titres rythmés et dansants, « la nuit » des titres plus intimistes, agrémentés d’inédits, de versions remixées et de certains titres réinterprétés. En 2005, il y aura deux séries de productions parisiennes : 4 soirées au théâtre des Bouffes-du-Nord en février, 5 soirs au Cabaret Sauvage en novembre, à l’occasion de la sortie du nouvel album : Ces vagues que l’amour soulève (Naïve, octobre 2005). Alors que les enregistrements des disques précédents ont souvent été l’occasion d’inviter de nombreux musiciens, avec qui Titi Robin ne tournait pas forcément sur scène, mais qui convenaient idéalement à l’interprétation d’un ou plusieurs morceaux, pour celui-ci, il a convié un comité de musiciens plus restreint, et qui correspond en grande partie à ceux qui l’entourent pour les spectacles. Il y a avant tout ce trio fidèle (Francis Varis à l’accordéon, Kalou Stalin à la basse et Ze Luis Nascimento aux percussions) qui l’accompagne toute l’année au sein de « Jivula » (la création musicale et chorégraphique de Titi Robin et Gulabi Sapera), du quintette et du trio, et qu’il a souhaité omniprésent tout au long des morceaux de ce disque. Le cantaor flamenco Jose Montealegre, qui chante au sein du quintette, est venu enrichir une suite musicale écrite autour du ‘oud. Les frères Saadna, (Los Rumberos Catalans), avec qui il joue depuis de nombreuses années, l’ont rejoint pour clore le disque dans la fête gitane. À l’occasion de la composition de la bande originale du film de Manuel Boursinhac était présent pour la première fois un orchestre à cordes, composé essentiellement d’altos, violoncelles et contrebasses (sur des arrangements de Renaud-Gabriel Pion). Titi Robin a prolongé cette expérience ici, grâce aux arrangements de Francis Varis, sur trois thèmes. Cette même année était apparue sur scène une nouvelle formation : « En famille », qui réunissait autour de Gulabi Sapera et du musicien la nouvelle génération familiale (Maria, Colombe “La Coque” et Dino Banjara). Maria, au chant, et La Coque, aux percussions, l’ont également rejoint en studio pour cet album. Toujours en 2005, Titi Robin réalise (assisté de Silvio Soave à la console son et mixage, qui est son ingénieur du son attitré depuis le début des années 1990) la bande originale du film de Florence Quentin OLE! (Naïve). Au milieu des tournées incessantes de l'artiste, en France comme à l'étranger, il est invité par Alain Bashung lors de sa carte blanche à la Cité de la musique en juin. Les deux musiciens se réuniront ensuite à plusieurs reprises en 2006, montrant une belle complicité et un mutuel respect.
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Exemplaires

Exemplaire Situation Statut Dewey / Cote Site Localisation Priorité Retour prévu
19149
En rayon Courant 9 ROB MÛRS-ÉRIGNÉ Scène 49 0 --

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